Festival de courts-métrages à Troyes

1ère marche au cinéma : des parcours inspirants

Découvrez le parcours professionnel de 12 talents qui sont passés par le Festival.

Le Festival 1ère marche est un événement consacré aux courts-métrages amateurs et aux jeunes réalisateurs. D’abord nommé « Fais-toi ton cinéma,» il est créé par Jean Fauche et lancé par le Centre de Création de l’Audiovisuel de l’Aube (CCAA) en 1999. Ce projet est né de l’envie de montrer aux réalisateurs amateurs qu’il est possible de faire du cinéma chez soi et de montrer leurs films sur grand écran. 

En 2004, son organisation revient à la Ligue de l’enseignement de l’Aube. Antoine Hospitalier, précédemment bénévole pour le Festival, en est alors le directeur jusqu’en 2012. Pour lui, cet événement est le début et la finalité du service audiovisuel, qui a pour vocation de produire des films.

Antoine Hospitalier s’emploie à mettre en avant les talents émergents et à laisser libre court à leur créativité :  « Quand on est jeune, on est un peu rebel, et moi, c’est ça que je voulais voir. » Pour les accompagner, des ateliers, des masterclass et des stages ont été mis en place. Par le passé, des tournages se déroulaient dans la ville de Troyes dans le cadre du Festival. Les passants comme les participants découvraient alors le fonctionnement d’un lieu de tournage. 

Ces animations ont pour but d’instruire et d’inciter les passionnés à s’adonner au cinéma. De plus, ils bénéficient de la présence des membres du jury professionnel qui leur prodiguent leur expertise. Pour beaucoup, le Festival 1ère marche marque leur début dans la création cinématographique. Il a donc un rôle fondamental dans le parcours des jeunes cinéastes. Afin d’en attester, certains d’entre eux sont revenus sur leur passage au sein de cette manifestation cinématographique, lors d’interviews menées spécialement dans le cadre de cette exposition. 

Un travail de recherches sur les anciens participants et l’histoire du Festival a été effectué en amont des entretiens. La contribution de personnes comme Nicole Chambon, qui a accompagné cet événement dès sa création, a permis de mener à bien cette collecte d’informations.

Ce projet souligne le caractère enrichissant du Festival et met en avant des parcours qui inspireront de jeunes talents à se lancer dans le cinéma et la production audiovisuelle.

Exposition réalisée en 2024 par Camille Marceaux dans le cadre d’une mission de Service Civique

« Il est bien tôt à 26 ans d’écrire ses mémoires. Et pourtant…

Nous avons donné la parole à ceux, à celles, qui, passant par le

Festival 1ère marche, ont su, ont pu s’inscrire dans le monde du

cinéma, à la place qu’ils ont souhaitée.

Leur regard, sur leur première ou presque première expérience dans

cet espace-temps particulier est un langage. Celui de l’espoir, du

possible, du rêve. Transmettre ce message aux jeunes est essentiel

dans des temps où les passions tristes, portées par des réseaux qui

n’ont rien de sociaux, égarent au loin tout ce qui nous réunit.

Ainsi le cinéma devient le temps d’une rencontre le centre de

l’union. La Ligue de l’enseignement porte en elle cette ambition. »

 

Lucien Aniesa,

Président de la Ligue de l’enseignement de l’Aube

Paul Plumat

Réalisateur indépendant 

“Je suis arrivé, j’avais un rêve et le Festival m’a fait comprendre qu’il y avait des possibilités derrière ce rêve.”

Première expérience avec le Festival : 2013

Ayant toujours été attiré par le cinéma, Paul se lie au Festival par le biais d’un stage de réalisation de plusieurs jours auquel sa mère l’inscrit lorsqu’il a 15 ans. C’est à ce moment qu’il se rend compte de ce qu’il souhaite faire plus tard. Il veut réaliser des films et travailler en équipe avec des personnes qui partagent sa passion. Depuis, il participe au Festival chaque année.

Pour lui, le Festival a joué un rôle important dans sa carrière. Il lui a donné de l’élan et l’a mis au contact de professionnels du cinéma. Ces derniers lui ont donné des conseils concrets et l’ont averti sur les erreurs à ne pas commettre en tant que novice. Cela lui a permis d’améliorer la qualité de son travail rapidement. 

De plus, cet événement est source d’énergie et de courage pour lui. Le Festival participe à ce qu’il appelle “le cercle de la créativité,” qui comprend les étapes suivantes : avoir une idée, la mettre en œuvre, diffuser son film et se confronter au public. Selon lui, le Festival est le terrain idéal pour accomplir ce processus et rester productif. 

Cet événement a également été un lieu favorable au développement de son réseau. Il travaille aujourd’hui avec des jeunes talents rencontrés lors de l’événement, comme Kevin Ngo. 

Sur le plan personnel, le Festival a été le moyen pour lui d’aller au devant des autres et de développer son aisance à l’oral, que ce soit pour s’exprimer devant un public ou communiquer de la manière la plus claire possible sur un tournage. 

Albane Cousinard

Cheffe Maquilleuse

“Cette rencontre sur le Festival 1ère marche a changé ma vie.”

Première expérience avec le Festival : 2010

Albane se rend au Festival en 2010. Elle est alors âgée de 20 ans et débute sa carrière de maquilleuse. Elle sait ce qu’elle veut faire et où elle veut aller, mais ne connait personne de ce milieu. En prenant connaissance de l’existence d’un festival de courts-métrages à Troyes, elle décide de s’y rendre afin de prendre contact avec des personnes implantées dans le milieu.

Sur place, elle fait une rencontre qui lance sa carrière. Elle se présente à Vianney Meurville, un jeune réalisateur, qui lui propose de rencontrer sa maquilleuse, Simine Commien. Cette dernière lui prodigue rapidement des conseils et elles échangent leurs contacts. C’est en partie Simine qui lui apprend le métier. Elle a été d’une aide non négligeable dans la carrière d’Albane. C’est notamment grâce à elle qu’elle obtient son premier statut d’intermittente.

Selon Albane, les métiers du cinéma sont des métiers de bouche à oreille. Elle souligne qu’il est donc important pour les jeunes talents d’oser aller se présenter auprès des professionnels.

Vianney Meurville

Gérant d’une boite de production de films, réalisateur

 “Le Festival a été un élément de motivation parce qu’on savait qu’on pouvait présenter nos films.”

Première expérience avec le Festival : 1999

Vianney se lie au Festival en 1999, alors qu’il est au lycée et qu’il tourne déjà des courts-métrages avec deux de ses amis.

À l’époque, le Festival est l’un des rares événements sur Troyes qui lui permet de faire du cinéma et de se rapprocher de sa passion. Lui et ses amis voient cela comme une opportunité de diffuser leurs créations sur grand écran et de rencontrer des professionnels. Vianney y fait notamment la connaissance d’Antoine Hospitalier, responsable du Festival, qui le soutiendra et l’aidera dans ses projets.

Cette manifestation cinématographique a créé des passerelles professionnelles pour Vianney. En 2003, son film Karma remporte le grand prix au Festival 1ère marche. L’acteur Cyril Thouvenin est alors membre du jury et apprécie beaucoup le film. Lorsque Vianney et ses amis le contactent plus tard pour jouer dans un film, il accepte. Par la suite, Vianney fera plusieurs tournages avec Cyril. Lorsqu’il revient au Festival en tant qu’intervenant, Vianney s’emploie à créer ce type de passerelles pour les jeunes réalisateurs. 

Pour lui, il est plus amusant de réaliser des films en équipe que seul et le festival permet justement de créer une synergie entre les réalisateurs. De bons souvenirs naissent ainsi de ces rencontres.

Alizée Kubiez

Agent territorial au conseil départemental de l’Aube

Les membres de la Ligue de l’enseignement de l’Aube sont devenus des amis, que je côtoie toujours. Quand tu es jeune, ça te sort de ton quartier. On te donne la possibilité de t’exprimer. On te dit que ton opinion compte.”

Première expérience avec le Festival : 2012

Alizée découvre le Festival par le biais d’un atelier de cinéma au lycée Marie de Champagne. Elle souhaite faire son premier film à la suite d’une lecture marquante d’un livre relatant un viol collectif. Pensant qu’elle ne peut pas garder ses sentiments pour elle, elle décide de traduire cette lecture en images pour qu’elle lui sorte de la tête. Elle se rend alors à la Ligue de l’enseignement de l’Aube afin d’obtenir de l’aide pour la réalisation. En 2012, elle soumet son travail en compétition.

Alizée étant issue d’un milieu ayant peu de moyens et ayant difficilement accès à la culture, le Festival 1ère Marche et la Ligue lui ont beaucoup apporté à une période charnière de son éducation. Ils lui ont donné l’opportunité de s’ouvrir et de s’évader vers un environnement éloigné d’elle où elle s’est sentie écoutée.

De plus, son temps passé à la Ligue et au Festival la valorise lors d’entretiens d’embauches lorsqu’elle met en avant ses qualités de réalisatrice. Cela lui permet de se démarquer et d’expliquer qu’elle peut apporter quelque chose d’innovant aux entreprises auprès desquelles elle postule.

Olivier Gobert

Réalisateur, directeur artistique

“Je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui sans le Festival 1ère marche.”

Première expérience avec le Festival : 2007

Autodidacte, Olivier se lance dans la production audiovisuelle en réalisant des courts-métrages amateurs avec ses amis. En 2006, alors qu’il cherche des solutions pour améliorer le rendu de ses réalisations, il rencontre Antoine Hospitalier. Olivier devient alors bénévole pour le Festival jusqu’en 2012.

Sur le plan professionnel, cet événement lui apporte beaucoup. Il perfectionne sa technique en côtoyant le Festival et la Ligue de l’enseignement de l’Aube. Il participe à une formation financée par l’association sur la rédaction de scénario. Ce qu’il y apprend lui sert encore aujourd’hui. Pour lui, la Ligue a été “une bonne école” qui lui a donné un regard extérieur sur ses productions. 

De plus, le Festival est l’occasion pour lui de confronter son travail aux regards des autres, d’accepter leur avis et leur jugement. Il le considère comme une étape dans son développement et pense qu’il n’aurait pas pu apprendre ailleurs ce qu’il a appris grâce à cet événement et à la Ligue.

Shanon Schmeltz-Chazelon

  Comédienne, réalisatrice

“Si je n’étais pas passée par le Festival la première année, je pense que je n’aurais pas monté ma boite actuellement.”

Première expérience avec le Festival : 2014

Travailler dans le cinéma a toujours été un rêve d’enfant pour Shanon. Elle met cette ambition de côté en grandissant parce que le milieu du cinéma est difficile d’accès et qu’il est compliqué d’avoir des contacts dans ce domaine. Lorsqu’elle a 15 ans, sa mère l’inscrit à un stage d’acteur qui se déroule lors du Festival. 

En tant que réalisatrice, le Festival lui permet de s’améliorer et de confronter son travail aux regards des autres. Elle apprend les bases du métier lors de stages où elle étudie la pré-production et la production de courts-métrages. 

Son passage au Festival lui donne l’élan nécessaire pour s’implanter dans le monde de l’audiovisuel et du théâtre. Sa participation au stage d’acteur l’incite à poursuivre son rêve de devenir comédienne. Les mots qui lui sont alors adressés, “ tu as un truc dedans. Continue”, l’encouragent à passer son diplôme d’études théâtrales et à consacrer sa vie à la comédie.

En 2022, elle participe au concours Smartmove et rencontre des personnes, dont un membre du jury jeune, avec qui elle collabore désormais. Leur film, Rêve Party, est diffusé en 2023 dans la catégorie “Films d’ici.” Cette projection est un moyen pour Shanon d’avoir des retours sur son film et de voir son rendu sur grand écran. Elle se sent alors confiante pour l’envoyer à d’autres Festivals.

Thibaut Gonzalez

  Comédien  

“Le Festival 1ère marche fait partie de ma formation.”

Première expérience avec le Festival : 2001

Thibaut découvre le Festival alors qu’il a près de 18 ans. Se destinant d’abord à la réalisation, il se forme avec un BTS audiovisuel. C’est en tant que spectateur qu’il entre au Festival, curieux de découvrir les courts-métrages projetés. En 2002, il soumet son court métrage Stuff à la compétition.

Le Festival l’encourage en lui montrant qu’il est possible de travailler dans le monde du cinéma. De plus, les échanges avec des professionnels à des moments différents de leur parcours l’enrichissent et confirment son envie de se tourner vers le métier de comédien.

Plus tard, il revient au Festival en tant qu’acteur et encadre des ateliers liés à son métier. Cela est formateur pour lui car c’est la première fois qu’il enseigne et transmet ses connaissances à autrui.

Selon Thibaut, le cercle vertueux du Festival et son énergie créatrice provoquent des rencontres et en consolident certaines. L’atelier casting auquel il participe se révèle positif pour sa carrière d’acteur car il lui permet de créer un réseau en tant que comédien. Étant troyen d’origine et attaché à ses racines, il se réjouit de voir un tel Festival perdurer à Troyes.

Romain Le Crom

    Animateur en milieu scolaire et extra-scolaire

“Je crois que ça fait partie des meilleures expériences professionnelles que j’aie pu avoir de ma vie.”

Première expérience avec le Festival : 2010

Romain prend connaissance du Festival par son club vidéo du lycée qui y envoie des vidéos chaque année. C’est lors de ses études en DUT MMI que le Festival commence à prendre de l’importance dans sa vie. Il postule pour faire un stage au service audiovisuel de la Ligue de l’enseignement de l’Aube avec Antoine Hospitalier et Julien Butet. C’est à ce moment-là qu’il découvre ce qu’est le Festival 1ère marche. En 2011, il présente son court-métrage d’études avec lequel il remporte le prix de l’encouragement dans la catégorie Espoir.

Le Festival l’aide à s’améliorer. Romain pose des questions à des professionnels et se renseigne sur le fonctionnement de son propre matériel. Antoine Hospitalier lui prodigue un conseil qu’il suit depuis : “Ce que tu as fait, c’est bien, mais tu peux toujours faire mieux.” Cela le pousse à se surpasser et à aller au-delà de ses limites. En travaillant sur le Festival, il acquiert également une capacité d’adaptation aux situations. Cette qualité lui est très utile pour son travail actuel. 

Son passage en tant qu’encadrant est également marquant pour lui. Après s’être écarté du domaine de la vidéo pendant quelque temps, il y revient grâce au Festival qui lui donne l’opportunité de partager ses connaissances avec les jeunes créateurs. Échanger avec eux et créer des vocations est pour lui la plus belle des récompenses. La notion de partage est ce qu’il garde le plus en tête en repensant au Festival. Aujourd’hui, il arrive à lier sa passion pour la vidéo avec son métier en réalisant des courts-métrages avec les enfants.

Clémence Diard

    Monteuse  

“Le fait que des professionnels du cinéma viennent à Troyes et prennent le temps pour discuter avec nous quand on était jeunes, ça donnait le sentiment que c’était possible de tenter le coup.”

Première expérience avec le Festival : 2006

Clémence entend parler du Festival pour la première fois grâce à des affiches dans la rue alors qu’elle est au collège. Elle assiste à l’avant-première, puis à l’échange avec la réalisatrice. Au lycée, elle se rend aux projections et est bénévole pour le Festival avec des amis. Elle a l’occasion en 2006 de participer au comité de sélection.

Le Festival est un élément important qui lui a donné envie de faire des études de cinéma. Si le monde du 7e art peut sembler difficilement accessible, le Festival lui a fait comprendre que tenter sa chance est tout à fait possible. Revenir sur le Festival et échanger avec les jeunes créateurs est pour Clémence une façon de soutenir les jeunes qui, comme elle, ne viennent pas d’un milieu où le cinéma est la voie évidente à suivre. Pour elle, il s’agit d’un événement qui accorde une véritable attention à la passation. Il y a un partage générationnel au sein du Festival.

A la soirée d’ouverture de l’édition 2023, elle présente son métier lors d’un échange avec le public après la diffusion du film Mes frères et moi, sur lequel elle a travaillé. Elle voit en cela une forme de reconnaissance pour son travail mais également un moyen de faire connaître un métier peu connu du public.

Victor Ohmer

Réalisateur

“C’est un chemin d’ascension qui m’a aidé à grandir”

Première expérience avec le Festival : 2014

Victor côtoie le Festival depuis tout petit. Il accompagne son père qui présente les premières éditions. C’est lors de ses études en DUT MMI qu’il se lie vraiment au Festival. En 2014, il devient membre du jury jeune et présente l’année suivante son premier court métrage, Gédéon, qui remporte le prix de l’encouragement technique Orange. En 2018, il gagne le Grand prix pour son film Après la jungle et intègre ainsi le jury professionnel l’année suivante.

Le Festival est un lieu dans lequel Victor a pu évoluer en tant que réalisateur. Remporter un prix avec Gédéon provoque un déclic. Cela l’a encouragé et lui a montré qu’il était capable de remporter des prix comme n’importe qui d’autre : “Ça peut aussi être pour moi. Il n’y a pas que les autres qui peuvent avoir des prix.”

Lors de son passage en tant que jury, il côtoie des professionnels qui lui donnent des conseils marquants. Il se souvient d’une discussion avec le président du jury qui lui a expliqué qu’il n’y a pas de bons ou mauvais sujets, “il  n’y a que la manière dont on les traite.” De façon générale, le Festival lui a permis de visualiser les étapes dans son parcours professionnel et de les appréhender de manière simple et sereine.

Leïa Serend

Etudiante en anthropologie visuelle  

“J’étais contente de constater que la scène artistique troyenne bougeait.”

Première expérience avec le Festival : 2020

Leïa prend connaissance du Festival grâce à son père qui travaille à la Ligue de l’enseignement de l’Aube, au service de l’USEP. Ayant toujours eu un attrait pour le cinéma, elle participe au concours Smartmove en 2020. Elle y présente alors son premier film. Aujourd’hui, elle suit des études en anthropologie visuelle afin de se professionnaliser dans le domaine du documentaire.

D’un point de vue professionnel, le Festival a donné de la force dans ses projets et de la confiance. Dans cet environnement, Leïa se sent légitime de monter sur scène et de parler de son projet.

En se rapprochant du Festival, elle remarque également le dynamisme de la scène troyenne, ce qui la réjouit. Pour elle qui aime aller au cinéma avec ses amis et discuter de films, cette manifestation cinématographique lui a offert le même espace d’échanges grâce à sa place en tant que membre du jury et aux ciné-cocktails. Selon Leïa, le Festival est un point de rencontres entre passionnés de cinéma, des rencontres qui “structurent la vie.” 

Kévin Ngo

Réalisateur et monteur

“Inconsciemment, je remercie le Festival d’exister. Ça m’a permis de m’ouvrir au cinéma et d’en faire mon métier aujourd’hui.”

Première expérience avec le Festival : 2014

À l’origine, Kévin ne se destinait pas aux métiers du cinéma. Au lycée, il ne sait pas quelle voie emprunter. C’est en suivant des amis sur des évènements pour faire de la captation live qu’il prend goût au travail avec la caméra. Il entre en contact avec le Festival grâce au frère d’un ami qui y participe en tant que réalisateur et qui l’invite sur l’évènement. 

Son premier passage au Festival lui donne une idée de la direction à prendre sur le plan professionnel. À cette époque, il est hésitant et ne connaît rien aux métiers du cinéma. S’il se sent un peu perdu au début, il échange rapidement avec les personnes présentes sur le Festival et trouve ces conversations passionnantes. Il décide alors de diriger sa future carrière vers le milieu du cinéma. 

Kevin a toujours entretenu une relation proche avec le Festival et la Ligue de l’enseignement de l’Aube. Il a souvent participé à des projets en lien avec cet événement et a contribué, avec son équipe de TroyesDimension, à la création du concours Smartmove. Pour Kevin, le Festival est une importante partie de sa vie.